Viva la Selva (avec des photos) Ca y est, de

24 décembre 2010

Viva la Selva (avec des photos) Ca y est, de

Viva la Selva

(avec des photos)

Ca y est, de retour à la dure réalité d'un monde civilisé après après 10 jours dans la communauté de San Miguel del Bala, au bord du rio Beni. tout près du parc naturel du Madidi, une réserve protégée à l'incroyable faune et flore. Une communauté sans électricité, accessible seulement par le fleuve, à 45 minutes de Rurenabaque dans le sens du courant, le double dans l'autre sens. Une bonne planque en plein forêt vierge, quoi.

Paysages somptueux, montagnes embrumées sur des champs verts fluos, riviére marronasse, climat chaud et humide, air moite toute la journée, bébêtes incroyables, piqures de moustiques à volonté....La Selva, c'est comme dans les films, mais pas seulement.

La communauté Tacaca, qui vécu successivement du bois, du caoutchouc et des peaux, mise aujourd'hui sur le tourisme pour sa survie. Les 48 familles se sont rassemblées géographiquement et ont créé il y a 7 ans une auberge écotouristique avec cabanes en bois de standing, pour accueillir des touristes bobs écolos fortunés. Les habitants se sont spécialisés dans les différents métiers : conducteurs de barque, cuisinière, guide, tout en essayant de maintenir une vie communautaire traditionnelle. Les bénéfices servent à améliorer les conditions de vie, la santé, l'école de la communauté. Nous ( Camille, Samuel et moi) avons choisi la seconde option pour passer quelques jours à la communauté : être volontaires. Cela veut dire en gros travailler pour eux mais payer quand même. Je vous passe les détails chaotiques de l'organisation de ce volontariat. En partant du postulat bolivien que, aujourd'hui, c'est demain, qu'une heure de route, c'est trois ou quatre heures, et que la réponse à toute question est « OUI OUI »;vous comprendrez un peu notre nouveau mode de fonctionnement.

Pour résumer ces quelques jours, nous avons participé à la formation des guide par des biologistes d'une ONG américaine, pour apprendre à répertorier les mammifères du parc et pour mieux les reconnaitre. Samuel s'est dédié corps et âme à débroussailler les chemins à la machette, il a aussi tondu le terrain de foot avec le même instrument, ses petits bras et une boule de coca à la bouche. Avec Camille, nous avons fabriqués des produits de nettoyages et de vaisselle écologique ( big up Via Brachy) sous l'oeil suspicieux des chicas. Et nous nous sommes concentrés sur la prépapration de la réunion du fond indigène d'Amérique Latine, une vingtaine de personnes venu de toute le continent. Décoration, compostion florale et nettoyage.

Avec Camille , nous sommes parties dans le canyon avec le guide Simon car Samuel avait peur des bêtes. Il s'agissait de le traverser en se collant à un mètre de hauteur aux parois lisses pour ne pas tomber dans des trous d'eau, en évitant de poser les mains sur des araignées et gros lézards, alors que volaient au dessu de nous des chauve-souris. Hum ! Nous avons rencontrés quelques dizaines de cucarachas enormes et sauterelles gigantesques, une tortue, une cinquantaine de sangliers à notre porte, des perroquets splendides uniques au monde, et autres délicatesses de la Selva.

Pas de jaguar en vue ni de chien sauvage, encore.

Ici une chauve souris surprise par le radar

Ici une petite araignée

Le jour de la venue du fond indigéne, petis plats dans les grands, cuisine traditionelle et buffet de posisions, cuist au feu de bois dans des bambous ou dans des feuilles de palniers. Puis boom façon club med avec le guide Valdemer, que nous avons vite fait de baptiser Maldemer au regard de sa danse du haut de son métre vingt.

Poisson roulé dans des feuilles de palmiers avant la cuisson

Puis ce fut l'expédition au Madidi, en barque,sur un " péqué péqué". Ce n'est pas la boissons des Deschiens mais une embarcation qui porte le nom de son bruit. Pas de gilet de sauvetage mais l'interdiction de porter des bottes dedans, au cas oú...20km à contre courant, c'est lent, cela recule même parfois.... 5h c'est assez pour une bonne insolation !

Colonie de petite fourmis au travail portant des feuilles de 10 fois leur taille

Colonie de gros chanchos troperos ( sangliers) trés méchants ( c'est pas moi qui le dit) devant notre porte

Sam minuscule devant un bicentenaire

Bref, la vie s'est écoulée doucement, tranquillement, comme le rio Béni par temps sec. Avec des nuits de 10 h et des siestes de 2, des repas frits, des bananes et maniocs frits, et des mangues par tonnes, pourrissant au pied des arbres. La belle vie quoi !

Mais nous sommes repartis, en quête de Xavier, d'un locutorio internet qui fonctionne et en fuyant les moustiques... Trouverons nous Xavier ? Y-aura il un avion qui dçécolle? Sera-il avec nous pour Noël ? Pourrais enfin poster ce billet qui traine dans l'ordinateur? Réponse au prochain épisode.

Posté par Audraille à 14:31 - Commentaires […] - Permalien [#]

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